A propos
Côté études et formations : je suis diplômée en psychologie, en communication digitale et suis certifiée en Neurofeedback thérapeutique Cygnet.
En parallèle, j’ai suivi Le sommeil du tout petit et son accompagnement parental proposé par Ingrid Bayot. Actuellement, je me forme au Mois d’Or de Marie Mahé-Poulin et Céline Chadelat et à Hygie One concocté par Lisa Salis pour me spécialiser dans l’accompagnement à la parentalité et apporter du soutien sous de multiples formes aux nouveaux parents (les plus expérimentés sont également les bienvenus).
Vie professionnelle : après 15 ans de radio, de la coordination éditoriale généraliste à la présentation radio, je suis aujourd’hui journaliste santé, bien-être et parentalité, thématiques qui me passionnent depuis plus d’une décennie.
L’arrivée de mon premier enfant a été un déclic à bien des niveaux ; tout d’abord personnels mais aussi professionnels. Je me suis aperçue d’un manque cruel d’accompagnement au moment du post-partum, la période « après l’accouchement ». Manque d’informations, de préparation, de services qui sont propices à plus de douceurs dans cette période de vie aussi bouleversante.
Mon séjour à la maternité dite « réputée » a été un désenchantement. Si mon accouchement physiologique a été doux, merci à ma super sage-femme, la suite du séjour a été une expérience dure à vivre :
- aucune écoute
- des équipes qui se relaient sans se transmettre les infos
- aucun accompagnement à l’allaitement alors que mon souhait était clairement précisé dans mon « projet de naissance » et remis à l’arrivée
- quand j’ai appuyé vivement à J3 ma demande d’aide à l’allaitement, des conseils peu adaptés m’ont été transmis et la consultante en lactation était en vacances à cette période
- pas d’empathie avec environ 2/3 du personnel médical
- aucune explication quant au cheminement du bébé durant ses premiers jours de vie (exemple la nuit de java, la 2ème ou 3ème nuit), quels signaux repérer pour identifier ses besoins, l’apaiser et le rassurer (en cas de faim, en cas de douleurs etc.)
En somme, une communication que j’ai estimé difficile voire peu aidante, dans une période où l’accompagnement permet de vivre tranquillement cette bascule de vie. Dans l’idée d’accueillir plus en conscience son enfant.
Il a fallu me positionner fermement dans un moment de force et de fragilité. Là où l’équilibre est si simple et si compliqué à trouver en fonction des situations nouvelles qui se présentent à nous. Sans doute en lien à cause d’un manque de volonté ou de la méconnaissance de certaines pratiques d’une partie du corps médical et cela fut éprouvant. Et pour mon conjoint aussi. N’oublions jamais les co-parents. Pendant la grossesse, l’accouchement, ils ont un rôle primordial à jouer, et évidemment au cours du post-partum.
Il me semble essentiel de préciser qu’il s’agit de mon expérience. Qu’elle ne s’applique pas à toutes les maternités, ni à tous les membres du corps médical. Ma reconnaissance est grande envers ceux et celles qui ont jalonné notre chemin, qui l’ont éclairé et rendu plus agréable. Je suis reconnaissante d’une certaine façon également envers celles et ceux qui n’ont pas pu/su répondre à nos besoins. Ils ont nourri en moi, cette volonté franche de faire de l’accompagnement à la parentalité une priorité dans ma vie pour rendre celle de jeunes parents plus douce et je vous rassure, un post-partum plus tranquille est possible lorsque nous y sommes préparés.